Les événements dédiés à la blockchain et aux cybermonnaies s’enchaînent à un rythme acharné. Cette technologie fait un nombre croissant d’adhérents du monde de la finance et attirent l’attention de plusieurs autorités officielles au vu de son implication croissante dans l’économie. En effet, cette technologie révolutionnaire permet d’effectuer des transactions instantanées, sans intermédiaires et de façon sécurisée. Ainsi, on réalise des économies de coût.
Actuellement, l’objectif de la Suisse est de devenir une “nation Distributed Ledger Technology, DLT ” et de se positionner comme pionnière dans le commerce des crypto assets (l’application la plus connue de la technologie Blockchain). À ce titre, la Banque Nationale Suisse BNS étudie la possibilité de créer sa propre monnaie. Ce pays « crypto-friendly » cherche à développer un environnement fiscal avantageux pour les entreprises innovantes dans ce secteur.
Au regard de ces efforts déployés, la Suisse a attiré les leaders mondiaux à l’instar de Facebook. Ce géant du secteur collabore avec une association Suisse pour lancer sa cryptomonnaie Libra. Une monnaie virtuelle axée sur la technologie « chaîne de blocs » qui veut devenir la monnaie du futur. Contrairement au Bitcoin et pour lui assurer une certaine stabilité, le Facebook Coin sera adossé à un panier de devises telles que l’euro et le dollar. On peut acheter cette cryptomonnaie avec n’importe quelle devise pour régler des transactions sur Internet. Ce projet Libra a pour objectif d’apporter un accès bancaire à des populations exclues du système financier.
On a noté aussi en ce début d’année 2020 une autre reconnaissance de la pertinence de ces nouvelles technologies. En effet, en Illinois les smart contracts (contrats intelligents) et les conventions basées sur la blockchain sont désormais légaux.
Consciente des opportunités offertes par cette technologie, la Tunisie a décidé également d’y adhérer. En effet, la BCT cherche des solutions axées sur la blockchain afin d’attirer des investisseurs internationaux, lutter contre l’économie informelle via le decashing et créer ainsi une croissance économique durable.
De prime abord, la blockchain est une technologie fiable et ses applications sont nombreuses notamment dans le secteur financier. Elle pourrait remplacer tout organisme centralisateur par des algorithmes cryptographiques et instaurer ainsi un système monétaire complètement décentralisé et sécurisé. Dès lors, de nouveaux segments s’ouvrent et de nouveaux modèles économiques se profilent.
Article rédigé par Imen OMRI, enseignante à Law and Business School LBS.
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